Thomas Lüthi posera ainsi son guidon près de 20 ans après ses débuts en 125cc, en juillet 2002 au Sachsenring. Deux courses plus tard, à Estoril, il marquait déjà ses premiers points, avant de remporter le titre mondial de la catégorie en 2005.

Il devenait alors le 1er Suisse champion du monde moto après Stefan Dörflinger en 1985. Une ascension qui lui a valu d’être élu sportif suisse de l’année

17 victoires, 65 podiums

Dès 2010, Lüthi s’est hissé parmi les meilleurs en Moto2. Il n’est pas parvenu à remporter de nouveau titre mondial mais est arrivé 2 fois 2e du Championnat du monde, en 2016 et 2017, et encore 3e en 2019.

Il a pu fêter en tout 17 victoires en Grand Prix, pour 65 podiums, en 311 courses. Le Bernois n’aura effectué qu’une saison en MotoGP, la catégorie reine, en 2018. Sans récolter de point.

Deux années compliquées

Depuis 2 ans, cela ne tourne plus très rond pour le pilote de Linden. Son dernier podium remonte à novembre 2019. « Ce fut parfois désespérant« , a reconnu l’intéressé. Le Grand Prix d’Autriche dimanche dernier, avec une 9e place, lui a redonné un peu le sourire.

Mais ce résultat n’a pas suffi à convaincre le patron de son team espagnol Pertamina Mandalika SAG de le garder sous contrat. Daniel Epp, le manager de Lüthi depuis près de 20 ans, lui avait aussi recommandé ces dernières semaines de « poser les plaques« .

 

ats/fg