Balle au centre avant le coup d’envoi: 11 victoires pour la « Squadra », 11 victoires pour la « Roja » et 15 nuls, sur leurs 37 confrontations. Qui de l’Italie ou de l’Espagne parviendra à faire pencher la balance de son côté?

Absente du Mondial 2018, la Nazionale veut redorer son blason, quant à la Roja, 3 fois sacrée à l’Euro (1964, 2008, 2012), elle veut renouer avec sa gloire passée, 9 ans après le dernier triomphe de la génération magique des Xavi et Iniesta. C’était déjà contre l’Italie, à l’époque, et la finale avait tourné à la démonstration offensive espagnole (4-0).

Cela fait plusieurs mois qu’on parle de cette équipe de manière positive, il faut féliciter les joueurs pour cela, car on vient de loin et on continue de progresser

Roberto Mancini, après le quart de finale remporté contre la Belgique (2-1) 

L’Italie, championne d’Europe 1968, dispose d’une génération montante et d’un patron fédérateur, en la personne de Roberto Mancini.

Après ce match référence face à la Belgique, les partenaires de Lorenzo Insigne surfent sur une série d’invincibilité de 32 matches, un record pour la Nazionale, mais ont perdu, sur blessure, l’une de leurs cartes maîtresses, en la personne du latéral Leonardo Spinazzola.

Une Espagne à plusieurs visages

En 2021, les noms sur la feuille de match sont moins ronflants qu’à l’époque de son triplé historique, mais c’est aussi parce qu’elle est insouciante que l’équipe de Luis Enrique est dangereuse. Depuis le début de l’Euro, la Roja souffle le chaud et le froid. Tantôt poussive, tantôt transformée en machine à buts – 5-0 contre la Slovaquie, 5-3 après prolongation contre la Croatie -, l’Espagne semble imprévisible et capable du pire comme du meilleur.

Wembley sera donc l’antre de tous les rêves pour ces 2 géants du football aux générations montantes, l’épilogue de cet Euro atypique disputé dans 11 villes d’Europe.

ats/thur