La construction de l’ensemble des sites de compétition est terminée depuis plusieurs mois, mais reste une grain de sable dans cette organisation bien huilée: le Covid. « La stratégie de Tokyo a été plutôt efficace et Pékin devrait mettre en place quelque chose de similaire« , prévoit Bo Li, professeur de gestion du sport à l’Université de Miami.

 

A Tokyo, les sportifs ont été cantonnés dans le Village olympique et ont dû passer un test Covid quotidien. « Il n’y a pas vraiment d’autre option que cette bulle« , abonde Mark Dreyer, analyste sportif basé à Pékin. « La différence, c’est que la Chine s’inquiète du moindre risque de transmission du virus des sportifs vers la population. Elle gère le Covid avec un niveau de sévérité que le Japon n’avait pas.« 

« Je pense qu’on peut s’attendre à une approche draconienne et une tolérance zéro de la part des organisateurs chinois« , prédit Simon Chadwick, professeur spécialiste du sport en Asie à l’école de commerce EM Lyon.

agences/lper